Petite introduction au RP

Voila je pense que beaucoup de gens ne savent pas ce qu'est le RP ou ce que ça peut apporter^.^
Bref je vais tenter de montrer que le RP peut-être amusant et pas inaccessible.

Tout d'abord le RP=Role Playing, vous donnez une étincelle de vie à votre personnage à travers des histoires inventés et basé sur Perfect World.
Ce qui est assez fun pour celui qui le fait est de laisser son imagination vagabonder et de voir pas mal de lecteurs ravi après son petit RP.
Au départ votre personnage a besoin d'une bio RP pour le situer, puis ensuite vous pouvez raconter des pk de façon RP, des FB ou des boss.

Pas la peine d'avoir fait bac+10 en littéraire pour faire un RP de qualité, ça vient sur le tas ^.^ et surtout au fil de votre inspiration.

Après tout le monde à son style de RP:
-RP très héroic fantasy avec du sérieux et un sens de narration du récit très poussé.
-RP comique avec beaucoup de dérision sur son perso et sur le groupe qui l'accompagnait dans un style plutot Donjon de Naheulbeuk ou Reflet d'Acide.
Voila les 2 styles de RP qui séparent la majorité des RP.

Ensuite laissez libre cours à votre imagination est le plus important.
Ici je vais poster un exemple de RP fait sur mon ancien forum par un EP. Il n'a pas fait bac+10 en littéraire et est comme monsieur tout le monde, il a juste fait beaucoup de RP. Donc si cette bio vous plaît à d'autres de poster les votres^.^

Nelakor et les yeux du vent

Le son d'un courant d'air accompagne un fin souffle de vent qui s'insinue entre les murs des ruelles d'une cité...
Battant des ailes frénétiquement, un Ailé navigue précisément sur ce souffle, se laissant guider et porter par lui. Mais quel Ailé irait déployer ses ailes difficilement manoeuvrables en un tel endroit lorsque les bruits lourds de pas derrière lui accompagnent ces cris?
"Mort! Je le veux mort! Rattrapez le et butez le ou votre tête remplacera la sienne dans le Grand Hall!"

...

Le courant d'air ouvre doucement une porte mal fermée et l'Ailé s'y engouffre avant de la refermer d'une main sûre et délicate à l'endroit même ou le courant d'air frôle la porte. Gardant les yeux fermés dans la pénombre ambiante, sa respiration haletante se mua soudain en une respiration profonde et calme tandis qu'il s'obligeait au silence le plus absolu, serrant dans son poing la précieuse fiole.
Première partie:

Le fracas métallique des hommes de Karkas courant à sa cherche ne tardèrent pas à résonner. La poussière dans la rue formait presque un nuage et ils pestait contre lui, leur respiration se faisant difficile.
Lorsque le calme revint, l'Ailé se retourna quelques secondes avant qu'une chandelle ne s'allume dans une chambre adjacente. Il resta calme et, sans que ne se soulèvent ses paupières, écarta légèrement les bras pour qu'une brise inonde la pièce du parfum des lys.
Une très jeune fille vint alors de la chambre, tendant sa chandelle à bout de bras comme si cela lui permettait de voir davatage. En voyant l'Ailé, elle posa sa main libre sur sa bouche pour masquer un hoquet de surprise. Mais avant qu'elle ne put avoir d'autres réactions, l'homme murmura d'une voix douce et apaisante.

"- Ne craint rien de moi, je ne te ferais aucun mal, ni à toi ni à un des tiens. Et je ne porte pas l'épidémie, je porte son remède, le remède avec lequel Karkas vous rançonne, le remède qui lui permet de rire alors que les gens qui ne peuvent le payer se tordent de douleur.
- Mais qui qu'vous zêtes vous et quoi qu'vous faites ici?
- Je suis... un ami. Je me nomme Nelakor. Veux tu savoir ce que je fais ici?
- Ben oui, je viens de le demander, zêtes unpeu bête non?
- Sans doute, mais laisse moi dans ce cas te conter une histoire."

Partie 2:

Bien au sud d'ici, il existe une forêt dont les arbres sont si haut que l'on dit que leur cîme doit toucher les cieux. Et dans cette forêt a été bâtie une cité, une cité bâtie au gré du hasard, ça et là à différentes altitudes dans ces arbres, une cité faite de "noeuds" familiaux publics. Une cité bâtie par les elfes ailés volent d'un noeud à l'autre. Une cité que l'on nomme Auranis.
Il y a bien longtemps est né à Auranis un elfe ailé aveugle et aux ailes atrophiés qui plus est. Les gens se veulent bien souvent compatissants mais il est des tares qui font horreur même aux plus généreux. On essaya tout de même d'élever cet enfant mais comment faire alors que la culture entière est basée sur le fait d'arpenter les cieux et de s'extraire à la terre? Par son existence même, il violait un tabou. C'était un pariah parmi les siens. Méprisé de manière générale, maltraité le reste du temps, il évoluait dans un monde obscur peuplé de cris et de peurs. De rage face à ce témoignage de leur propre impuissance et de désespoir face à cette situation qu'ils ne pouvaient modifier, ses parents remirent son existence entre les mains des dieux. Ils le déposèrent au sol. Livré à lui même et à la merci de tous les prédateurs.
Tâtonnant, il n'avait que peu de chances de survie. Mais, étrangement, il ne mourrut pas immédiatement. Trouvant quelques fruits et ignoré des prédateurs, il tituba plus qu'il ne marcha dans une direction inconnue qui ne le mena qu'au bord d'un précipice. Recroquevillé sur son monde intérieur, il ne prit coscience du vide que trop tardivement et chuta. Trop horrifié pour hurler, il tomba dans le silence, encore et encore. Il entendit alors un rire, une voix, un murmure dans le vent.

"- Que fais tu donc, elfe ailé?
- Je ne suis pas un elfe ailé, je n'ai pas de vrais ailes et je ne peux que tomber.
- Pour moi tu es un elfe ailé. Tu n'as peut être pas encore de vraies ailes mais si le Seigneur des Vents a décidé que tu pouvais voler alors c'est que tu peux voler.
- Le Seigneur des Vents m'a abandonné et je suis pas même digne de vivre avec les miens.
- Sottises, pourquoi m'aurait il envoyé à toi s'il t'avait abandonné? Et les tiens sont ceux qui vivent dans ton coeur. Par la même tu es forcément digne de vivre avec les tiens.
- Il t'as envoyé à moi? Tu peux me sauver alors?
- Moi? Non ce n'est pas mon rôle, du moins ni maintenant, ni tel que tu le souhaites. On appelle ce gouffre le puit sans fond. Mais cette appellation est abusive, il a un fond et dans moins d'une minute, malgré les vents ascendants et tes plumes, tu vas t'écraser et mourir.
- Je... Je ne comprends pas.
- Trouve tes ailes et tu vivras avec le vent, échoue et tu es mort. C'est aussi simple que cela...
- Trouver mes ailes? Mais quelles ailes? Comment? Pourquoi ne m'aides tu pas?
- La réponse est en toi et toi seul peut l'y extraire. Si je t'aide maintenant, tu seras prisonnier à jamais de ton cocon. Trouve cette force en toi, trouve là, canalyse là et libère là..."

Là où tout autre aurait échoué, l'elfe ailé aveugle avait un avantage du fait même de son handicap. Il n'avait jamais vu, mais l'univers est aussi vaste à l'intérieur d'une personne qu'à l'extérieur. Ses capacités introspectives étaient alors beaucoup plus développée que celle de n'importe lequel de ses concitoyens. Le temps filait vite, très vite... mais il trouva dans son âme quelque chose d'étrange, quelque chose dont il brisa la coquille. Il sentit alors la Flamme bruler dans ses veines et soutenir son corps malingre, il sentit la Flamme raffermir la détermination de son esprit. Ce qu'il ne put voir, il le sentit, des ailes d'une flamme bleutée surgirent de son dos pour le soutenir dans les cieux et assurer son envol sur les courants ascendant. La Flamme reflua ensuite pour laisser place à des plumes blanches sur des ailes qui n'avaient rien à envier aux ailes de ses compatriotes. Remontant sans cesse, il appela...

"- Esprit du vent, esprit du vent, où es tu? J'ai réussi esprit du vent!
- Oui tu as réussi fils du vent, tu as trouvé la Flamme qui brûle au fond de ton âme et tu as libéré son pouvoir. Une âme embrasée peut changer le monde autour de soi, interagissant ainsi avec la substance du monde, mais prend garde, si tu laisses ta flamme être soufflée, ton existence retombera en cendres. Tu as réussi, mais je n'en ai jamais douté, le seigneur du vent savait que tu réussirais. Les hommes me nomment Asheniss et c'est un nom qui me sied je trouve. Je serais pour toi la voix du Seigneur du Vent, jusqu'à ce que ton âme puisse elle même en entendre les murmures. Et en quelque sorte, je serais tes yeux. Tes yeux aveugles ne verront jamais rien, mais ton esprit apprendra à voir le vent. Et...
- ...
- Non content d'être aveugle, resteras tu aussi muet fils du vent?
- C'est que... Je ne sais... Est ce que tout ça est bien réel Esp... Asheniss?
- Tu veux que je te jettes en bas du gouffre pour te le prouver?
- Hm... Non ça ira en fait..."

Ainsi, ayant trouvé sa voix, le fils du vent, porteur de la voix du vent commença enfin à construire sa vie avec plusieurs nouveau élément dont un essentiel: l'espoir. Sous la tutelle d'Asheniss il apprit à vivre et à écouter et à voir le vent, il apprit à modeler le monde et à soigner, à se défendre et à voler. Et cela tout en sachant que le Seigneur du Vent l'observait et que que ses capacités n'étaient dues qu'à lui même. Prêtre du Seigneur du Vent, il l'était effectivement. Mais Elfe Ailé il ne l'était pas... Ou il ne l'était plus. Il savait qu'il n'y avait plus sa place? Mais avait il sa place quelque part?

Au fil de ses voyages, il trouva sa voie. Elle n'était pas aux plus haites places des civilisations mais dans les villages et auprès des gens malheureux. Sa compassion n'était pas feinte car il comprenait les méprisés et les rejetés. Il apporta ici et là sa petite touche pour améliorer le monde, il porta la parole du Seigneur du Vent. A lui tout seul..."

Une voix se fit entendre au beau milieu du récit...

"Hé, tu ne m'oublierais pas un peu dans ta façon de raconter les choses fils du vent? Je te signale que ces derniers temps tu prends des risques en t'opposant aux caïds et si je ne sauvais pas ta carcasse dix fois par jour, tu serais six pieds sous terre, là où le vent ne souffle plus..."

Nelakor s'éclaircit la gorge et dit à la jeune fille...

"Ah oui, et voici Asheniss..."